Les Expéditions de Jordi Magraner
Son expérience et sa formation l'orientent vers des postes de responsabilité sur le terrain.Il n'avait pas de choix particulier quant à la zone de travail en Afghanistan, mais par affinité et par connaissance, le Nord-Est de l'Afghanistan retenait davantage son attention.
VOIR ARTICLE DU JOURNAL " DAUPHINE LIBERE " DU 6 DECEMBRE 1987 :
C'est grâce à Erik L'Homme et son frère Yannick, au Muséum qu'il a pu progresser sur le terrain.
Un des frères de Jordi, Andrès, contribua énormément à la réalisation de ses projets, et lui a été d'une aide des plus engagée. Il reste aujourd'hui inconsolable.
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Il avait un contact très facile avec les locaux et un intérêt pour leur culture, dû à sa bonne expérience ethnologique des populations pakistanaises et afghanes de L'Hindou Kouch, tout particulièrement des Chitralis, des Kalashs, des Nouristanis, des Patans de la Kurar et du Nangahar y compris les Talibans, l'opposition du Commandant Massood et les Israëliens ( dont est issu le Prince Sadrudin Aga Khan qui est Suisse ).
Jordi avait une habitude et une expérience de vie sur le terrain en conditions difficiles sur de longs mois en montagne loin de toute zone habitée et restait indifférent aux contraintes d'un conford sommaire et pouvait vivre au rythme des populations locales. Il était expérimenté pour la mise en oeuvre et la réalisation de missions sur le terrain, même longues, de plus de six mois, capable de gérer la logistique, le budget, les ressources humaines, relations publiques, la direction de l'équipe, animations, encadrements culturelles, scientifiques et environnement.
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En pédagogie, il assura des cours et des stages d'écologie et à l'Alliance Française de Peshawar des cours de langue.Il fit des études d'écologie et zoologie sur le terrain, des vertébrés sauvages et l'étude de la protection des espèces animales et de leur milieu, problèmes des sols (érosion), gestion cynégétique...
Les
différentes Zones parcourues |
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MONTAGNES AFGHANES: Nouristan, Kunar, Badakhshan, Wakhan AFGHANISTAN :
Jordi a surtout travaillé dans ce pays pour un organisme humanitaire à vocation médicale. (logistique, transport de médicaments, parfois à dos de cheval, dans des conditions extrêmes...)
REGION MONTAGNEUSE DE CHITRAL: PAKISTAN :
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Les différentes étapes |
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Première Etape : Jordi au coeur des chaînes de l ' Hindou Kouch dans le district de Chitral
Décembre 1987 : 1 ère expédition : avec Yannick L'Homme.
-Une étude ethnologique a été menée pour apprendre la langue locale, le Khowar, connaître les coutumes, l'organisation sociale, les pensées...des populations indigènes.
- L'ensemble de la région a été parcourue pour caractériser les données écologiques.(milieu, flore, faune...)
-Les zones les plus favorables à la présence d' Hominidés Reliques ont été définies.
Les expéditions de 1988 se sont faites dans le cadre de combats russes, Moudjanin, aux frontières sur Jlalabad, dans le Panjhir.
Compagnon dans la vie et sur le terrain, de Jordi, le beau, intelligent et regretté " Fjord " (Malamute)
Conclusion de la 1 ère expédition : L'expédition est revenue en France en 1988 avec les premiers témoignages inédits obtenus auprès de bergers et de bûcherons. Seconde Etape : Janvier à Septembre 1990. Avec Erick L'Homme.
-Ces deux expéditions ont permis de receuillir une centaine d'informations sur la question et de retenir 27 témoignages récents de rencontre avec des Hominidés Reliques, dont 3 en 1990. - Jordi Magraner a pu observer les empreintes d'un individu adulte et entendu à 2 reprises la voix d'un de ces êtres.("Les Hominidés Reliques d'Asie Centrale" 1992 éditions Troglodytes.)
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L'enjeu des expéditions |
Si l'existence de ces êtres est vérifiée, les retombées seraient tout à fait considérables : - La protection des Hominidés Reliques. - La connaissance : La Paléontologie humaine, la préhistoire, la biologie, la neurologie, l'ethnologie et la linguistique. - La réfléxion philosophique : La compréhension de l'être humain en évolution continue. A nos jours les Hominidés Fossiles ( Hommes de Néanderthal, Hommes velus...) ont disparu voici 30 000 à 20 000 ans. S'il s'agissait de mémoire collective, cela signifierai le maintien d'une tradition orale relatant une très ancienne co-existance remontant à 20 000 ans.Une transmission orale collective sans déformation. Ici en Europe, les institutions scientifiques (ainsi que les institutions religieuses) feront tout pour étouffer une telle découverte car elles ne veulent pas admettre l'existence d'une 2ème humanité. Notre société n'accepte plus, les différences, même chez les progressistes, les différents mode de pensée, de compréhension des problêmes, semblent tabous. Sauf peut-être en Inde, c'est pour cela que Jordi n'est pas allé plus loin vis-à-vis du grand public. Jordi a continué cette recherche pour enrichir notre connaissance sur ces êtres et non plus pour chercher à convaincre la communauté scientifique officielle. Quant aux institutions comme l'Académie des sciences, le collège de france, sont là plus pour contrôler le scientifiquement correct, que pour aider à la compréhension du problême. Le matériel de terrain de Jordi : des chevaux, pour se déplacer avec tous les vives nécessaires car dans les montagnes les locaux n'ont rien à vendre. La chasse n'est pas possible parcequ'il faut rester discret.
Il y a des journalistes qui se sont intéressés et voulaient accompagner Jordi et faire des reportages sur ses recherches. Mais ils n'étaient pas conscients du fait qu'il faut passer beaucoup de temps sur le terrain. |
A suivre un nouveau diaporama...
D'après les extraits des comptes rendu des Assemblées Générales de l'Association Troglodytes.
Isabel.R.M./Claire.G./Jordi.M./Marie-Anne.M./Andrès.M./Espérance.M.