BIOGRAPHIE DE JORDI MAGRANER

Né Jorge Frederico Magraner le 6 décembre 1958 à Casablanca (Maroc),

dit Jordi en catalan et de famille espagnole.

Il étudie jusqu'en 1980, obtient un B.T.S. agricole puis poursuit ses études pour finir par un D.E.A. en zoologie.

De 1978 à 1982,il est membre d'un Centre Ornithologique du Rhône-Alpes (Société d'étude et de protection des vertebres)

De 1980 à 1983 a travaillé en agriculture et agro-alimentaire : transformation, distribution, contrôle de qualité et commercialisation des produits agricoles, ainsi que les problèmes de sols et dirigé des équipes et la production des autoroutes au CETE, route nationale à Grenoble, inventaire faunistique des zones humides du Vercors au Parc régional du Vercors, protection de l'environnement des zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique en Isère, étude de faisabilité de protection de site au conservatoire Régional du Patrimoine Naturel de Lyon.Il fut membre du Club Aquariophile de Valence et membre du Cercle Valentia.

Jordi rencontre le Dr.Heuvelmans en 1977, mais elle fut uniquement livresque, quand il découvrit son livre "L'homme de Néanderthal est toujours vivant" grâce à Suzanne Marius, un de ses professeurs. Puis un autre auteur, russe,le Dr.Boris Porchner. Il était surpris que depuis la parution de leur livre en 1974, la Science Oficielle n'ait pas tous mis en oeuvre pour étudier la question.Il comprit la réalité cruelle de cette situation que bien des années après.

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Jusqu'en 1986, Jordi est membre du centre "Les Loups du Dauphiné".

Jordi espérait que le Dr.Heuvelmans allait finir par aboutir dans cette recherche. Ce n'est qu'en 1987 que Jordi eu l'opportunité de se lancer dans cette extraordinaire aventure scientifique grâce à de nombreuses personnes comme Anne Dambricourt Malassé Docteur du Muséum National d'Histoire Naturelle.

Jusqu'en 1987 puis en 1989, il est chargé d'études en zoologie pour le compte du Ministère des transports (CETE de Lyon),de Parcs naturels et d'associations de protection de la nature; Jordi a fait de nombreux voyages naturalistes à travers toute l'Europe jusqu'en 1987.

En 1988, il partit avec Yannick L'Homme, 10 mois et 9 mois en 1990 avec Erik L'Homme au nord du Pakistan et le nord-est de l'Afghanistan pour l'étude des hominidés reliques.

A son retour en France,en 1989,Jordi décida de contacter le Dr.Heuvelmans et lui montrer son travail.

De 1991 à 1993 au Muséum National d'Histoire Naturelles de Paris comme vacataire en herpétologie.

En 1993, il fut chercheur vacataire ( 3° cycle universitaire) en génétique écologique à l' EPHE, au laboratoire des Reptiles et Amphibiens au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, introduit par Anne Dambricourt Malassé, où Jordi fut accueilli par l'actuel directeur, le Professeur Alain Dubois.

Inscrit depuis 1994 au diplôme de l'école pratique des hautes études au Laboratoire de préhistoire et de paléoécologie (Sorbonne) en évolution des milieux et des organismes.

De décembre 1994 à avril 1995, directeur par intérim de l'Alliance Française de Peshawar, au Pakistan (cours de langue et animation culturelle et gestion du centre ).

Au Muséum Jordi se trouve auprès de Théodore Monod et de Jean Chaline, grâce auquels il avait pu inscrire sa recherche privée dans le cadre d'un mémoire pour l'EPHE, ce statut lui a permis de l'intégrer dans la mission préhistorique franco-pakistanaise CNRS-Muséum que dirigeait Anne D.M. dans l'Hindou Kouch en 1996 et 1997, s'agissant de préhistoire et non de recueils de témoignages.

Création de L'ASSOCIATION TROGLODYTES.

De juillet 1996 à juillet 1997, il fut responsable de la logistique et chercheur à 2 missions sur la préhistoire de l'Hindou Kouch, à Chitral (Pakistan), organisées pour le Muséum National d' Histoire Naturelle de Paris, via le ministère des affaires étrangères.

Il a pu présenter ses résultats à la Langage Origins Society, à Cambridge.

Un des frères de Jordi, Andrès, contribua énormément à la réalisation de ses projets, et lui a été d'une aide des plus engagée. Il reste aujourd'hui inconsolable.

Une chercheuse au CNRS,Claire Gaillard,au Muséum d'Histoire Naturelles a beaucoup aidé Jordi dans ses missions de prospection préhistoriques.

Mais aussi sans l'Académie des Sciences de l'URSS, Jordi n'aurait jamais eu la matière à s'engager à son tour dans cette recherche partagée également avec les chinois en 1958.

Ce qui le rendit célèbre, c'est le film de Pascal Sutra-Fourcade (voir extraits vidéos) qui représente deux années de travail et de préparation pour la question anthropologique, la plus délicate et la plus spéculative. En 1994, une caméra a suivit Jordi dans la Chaîne de l'Hindou Kouch.

En 1998, il fonde une association du nom de GESCH, pour venir en aide aux populations mal connues et culturellement en danger de la chaîne montagneuse de l'Hindou Kouch, la vallée des Kalashs.

Pendant plus de 10 ans, Jordi parcourt le Nord du Pakistan et le Nord -Est de l'Afghanistan dans le cadre de ses recherches scientifiques. Il a toujours été sensible à la malheureuse situation des populations afghanes et s'est investi dans l'aide humanitaire bénévole pour ces populations grâce à son expérience dans une ONG d'aide médicale internationale et à sa connaissance de la région et des populations. De mai 1999 à août 2001, il fut chef de programme d'une ONG ( Aide Médicale Internationale) dans le Panjsher en Afghanistan.

Il réalisa la publication de rapports de dossiers et d'études, fit des conférences, des reportages et de la télévision.

Il parlait les langues : espagnol, catalan, anglais, khowar et Khalasha ( langue de Chitral dans le nord du Pakistan), le français et plus récemment l' Urdu et le Perse.

C'est en avril 2001, que Jordi écrit une lettre au Poste de Police de Chitral à propos de menaces, insultes, ennuis et propagande contre lui dans la vallée de Chitral. Depuis 3 ans il louait une maison Kalash à Bumburet dans le village de Krakal appelé la maison Sharakat. Et depuis ce temps là un homme a commencé à lui chercher des ennuis, puis plusieurs personnes. Jordi était jalousé de part sa bonne insertion dans le village, de sa bonne entente avec la population, il était admiré et adulé par les Kalashs et d'autres personnes de la région de Bumburet.

Le 13 juin 2002, Jordi décida d'arrêter ses missions dû aux menaces et complots qui se faisaient contre lui, parce qu'il aidait les écoles Kalashs et qu'il approuvait l'éducation Kalash(dû au désintérêts de cette ancienne religion). La police lui avait conseillé de s'éloigner des vallées quelques temps.

C'est entre le 2 et 3 aout 2002 que Jordi fut assassiné dans sa maison à Krakal dans le vallée de Bumburet, retrouvé sur son bureau égorgé. On ne connaitra peut-être jamais la vérité, ni les auteurs de cet horrible crime, car les autorités Pakistannaises, Espagnoles et Françaises n'ont jamais rendu justice à ce meurtre , une affaire véritablement trop impliquante. C'est un crime des Talibans de toute évidence car Jordi était installé dans une zone occupée par les chefs Talibans mais d'après la police de Chitral c'est un crime crapuleux afin de le voler mais le ou les auteurs n'ont rien dérober.La police n'a jamais arrêté le ou les coupables de ce drame car il ne faut pas oublié que ce jour là, un élève se trouvant dans la maison de Jordi, en train d'étudier a été aussi égorgé. Aucun médias, à l'exception de quelques journaux (le Progrès, le Dauphiné, el Païs ...) n'ont médiatisé ce sujet.

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Jordi est une perte immense pour la science, pour sa famille et pour ses amis. Sa disparition est une fatalité car son savoir,ses expériences et ses recherches relèvent du défi, c'est un homme qui avaient beaucoup de réponses sur les sujets les plus importants et nous concernant tous, comme le monde scientique, la culture,les problèmes monétaires, sociaux, religieux, politique, terroristes,les phénomènes ethniques,l'évolution de l'homme, de notre terre, sa faune et sa flore...Un homme unique.Il consacra toute sa vie à la recherche, à la préservation de notre planète et de nos ancêtres.

Dans l'impossibilité de rapatrier son corps à sa famille en France, Jordi fut inumé à Bamburet accompagné des hommes et des femmes des trois vallées Kalash,dans les traditions Kalash,un enterrement qui durera plusieurs jours, où plus de 20 chêvres ont été sacrifié comme le veux la tradition Kalash.Notre seule consolation est qu'il voulait rester et demeurer en paix dans les vallées KalasH.

ISHPATA BAYA

 

 

 

 

 

 

Isabel.R.M./Claire.G./Jordi.M./Marie-Anne.M./Andrès.M./Espérance.M.